Sensible à l’égalité professionnelle et à la lutte contre toutes les formes de discrimination, le GPIS-GIE est attentif à la place des femmes dans l’entreprise. Dans un secteur d’activité où les hommes sont sensiblement plus représentés, les effectifs du groupement se féminisent année après année : en 2022, une personne recrutée sur trois était une femme, soit deux fois plus qu’en 2020. Cette dynamique doit naturellement se poursuivre et va s’amplifier dans le cadre du plan d’action pour l’égalité professionnelle 2023. Dans cette optique, les personnels féminins sont très présents au sein de l’encadrement et de la direction d’entreprise. Elles sont globalement mieux représentées à tous les niveaux et dans toutes les directions. Conformément aux dispositions de la loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, le GPIS-GIE a publié les résultats de son index relatif à l’égalité professionnelle (index « EgaPro »). Cet index est déterminé en fonction de quatre critères cumulatifs :
■■ les éventuels écarts de rémunération portés entre les femmes et les hommes pour un total de 40 points
■■ l’éventuel écart quant au taux d’augmentation individuelle pour un total de 35 points
■■ les augmentations au retour de congé maternité, pour un total de 15 points
■■ la part de femmes parmi les 10 plus hautes rémunérations pour un total de 10 points
Si, comme pour les années précédentes et en raison du volume global des effectifs, deux des quatre indicateurs n’étaient pas calculables, l’indice mesurant l’écart au taux d’augmentation individuelle était de 15 points sur 35 et celui mesurant la part des femmes parmi les plus hautes rémunérations se situait à 5 points sur 10. Ces indicateurs sont en progression sur les deux dernières années.
