Témoignage d’une association de locataires sur le GPIS-GIE

Merci à l’Association des Locataires des Immeubles de l’Allée d’Andrézieux –  ALIAA pour son témoignage.
Site internet : aliaa.fr

Propos recueillis en mars 2022 dans le cadre de la rédaction du rapport d’activité 2021 du GPIS-GIE.

GPIS-GIE : vous représentez une association de locataires, pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
ALIAA : ALIAA a été créé en 1973, deux ans après la livraison de la résidence Andrézieux. Sa principale mission est de représenter et défendre les intérêts des locataires auprès du bailleur. Pour cela, les représentants de l’association participent aux réunions de concertation relatives à la gestion des immeubles et aux conditions d’habitat et au cadre de vie des locataires.

GPIS-GIE : que pensez-vous de la mise en place d’un service tel que celui du GPIS-GIE ?
ALIAA : c’est une grande chance que le GPIS-GIE existe à Paris. Il intervient sur la résidence depuis 2017, au moment où nous avons commencé à avoir des problèmes, son action est très utile et efficace.

GPIS-GIE : vous sentez-vous rassuré de savoir qu’il existe un service de sécurité réservé aux habitants du patrimoine social ?
ALIAA : en 2018, une réhabilitation de nos immeubles s’est échelonnée sur 3 ans. Ce chantier ouvert a permis à des groupes d’individus d’investir des espaces (parking souterrain, caves). Nous constatons également des squats de halls et de cages d’escaliers ainsi que des faits de trafics de stupéfiants. L’ensemble des locataires est rassuré de savoir qu’il existe un tel service de sécurité. Les locataires de l’allée d’Andrézieux sont confrontés à des problèmes de tranquillité résidentielle et à des problèmes de sécurité depuis 5 ans environ.

GPIS-GIE : l’action du GPIS-GIE correspond-elle aux attentes des locataires selon vous ?
ALIAA : l’action du GPIS répond à nos attentes même si quelques difficultés demeurent. En effet, le GPIS intervient sur appels des locataires ou demande du bailleur, mais il arrive régulièrement que les nuisances constatées interviennent en dehors de ses heures d’activité. De plus, parfois, pour ne pas déranger le GPIS, les locataires attendent qu’un trouble mineur devienne important pour appeler. Nous souhaiterions donc qu’il y ait plus de patrouilles d’initiative, sans appel préalable des locataires.
Nous espérons que le GPIS sera habilité rapidement à dresser des procès-verbaux, cela renforcerait leur action sur le terrain.

GPIS-GIE : quel contact – quelles interactions avez-vous avec le GPIS-GIE ?
ALIAA : nous avons une réunion biannuelle à la mairie. L’ALIAA a sollicité des échanges sur site, avec les résidents, sur les questions de tranquillité résidentielle et le GPIS répond toujours présent et est force de proposition ce qui rend nos échanges très constructifs.
La présidente de l’ALIAA et l’association en général entretient d’excellentes relations avec le GPIS.
Nous mettons en avant le GPIS par rapport à la police, car les effectifs sont beaucoup plus réactifs.

GPIS – GIE : avez-vous un commentaire à ajouter sur le GPIS – GIE et ses interventions au sein du patrimoine ? 
ALIAA : nous constatons un efficacité des équipes sur le terrain et apprécions leur réactivité.
Nous sommes, en effet, satisfaits des temps d’intervention entre l’appel et l’arrivée de l’équipe ainsi que les précisions qui nous ont apportées par les opérateurs au téléphone. Nous sommes également satisfaits que les horaires d’intervention aient été avancés à 16h30.

Les locataires sur le patrimoine sous surveillance du GPIS – GIE ont la possibilité de contacter le GPIS de 16h30 à 4h30 à partir de deux numéros de téléphone affichés dans les halls d’immeubles.
Depuis mars 2022, ils peuvent également écrire via un formulaire sur le site internet : ici 

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